Les deux semaines passées à Pékin en compagnie de Monsieur et Madame CRAN ont été formidables. Notre Papa ne sait toujours pas comment remercier ces gens pour leur accueil, leur gentillesse et leur disponibilité!
Si le voyage a duré 5 mois et que nos deux compères ont traversé toute l'Europe et la Russie, ce sont la Mongolie et la Chine qui les ont le plus marqués. A l'origine, notre Papa pensait aller jusqu'à Irkoutsk. Il s'était donc très bien renseigné sur la Russie, au point de prendre des cours de russe pendant deux ans. Il avait cependant pensé aller jusqu'à Pékin. Mais il fallait pour cela déjà aller jusqu'à Irkoutsk. On verrait ensuite.
Aucune recherche sur la Mongolie et la Chine, tant sur le climat que la monnaie ou encore le mode de vie de ses habitants. Tout juste quelques cartes routières peu précises. La découverte de ces deux pays asiatiques a donc été excellente. La Mongolie est un pays très peu peuplé, mais où les gens sont très sociables. Dans les vastes plaines mongoles, lorsqu'une voiture rencontrait Papa et Spoutnik, le chauffeur s'arrêtait, coupait le contact, descendait de voiture et essayait de communiquer, en russe avec notre Papa: d'où venez-vous, où allez-vous, voulez-vous de l'eau, de la nourriture?... Très peu de routes goudronnées, mais des paysages sublimes.
La Chine est très riche, les Chinois très disciplinés, les contrées grandioses: un maginfique pays à aller visiter. En terme d'infrastructure routière, l'empire du milieu est au top. Toutes les routes sont asphaltées, équipées de panneaux électroniques et de pistes cyclables de chaque côté. Le vélo est roi: à deux ou trois roues, électrique ou pas, neuf ou vieux, chargé ou pas... Un vrai bonheur pour Spoutnik. Le point négatif est la chaleur humide et la forte pollution dans la cité pékinoise. Les Chinois sont des gens disciplinés, méticuleux, travailleurs, attentionnés, curieux... Notre Papa a beaucoup apprécié. En plus de cela, ils cuisinent extrêmement bien. Tous les aliments, légumes, poissons ou viandes, sont coupés en petits morceaux et placés dans des plats communs au centre de la table. Chacun des convives se sert à l'aide de baguettes. Le tout est accompagné d'un bol de riz par personne. Le riz est le seul plat individuel du repas. Il semble que notre Papa ait été régalé par ses hôtes!
Ce soir, le repas a été plus provençal: soupe au pistou, fromage, pêche dans notre "belle" cuisine. L'adjectif est de notre Papa. En rentrant à la maison, sa première réflexion a été: "c'est beau chez nous"... ça n'a pas changé depuis 5,5 mois! Et d'ajouter pendant le repas: c'est quand même loin Pékin! On ne s'en était pas rendu compte tient!
Une grande question reste pourtant sans réponse: notre Papa n'a pas mangé ni de rat ni de chien et ne sait pas si les Chinois en mangent. Il semblent donc nécessaire que quelqu'un retourne là-bas (en vélo évidemment) pour pouvoir répondre à cette interrogation. Qui s'y colle?
En attendant de savoir qui sera cet aventurier, je profite de mon Papa ces deux prochains jours avant de repartir à mon tour pour... Chicago. Maman ne sait plus où donner de la tête. Après s'être inquiétée et avoir assuré les arrières de Papa, il va maintenant falloir surveiller les Etats-Unis.
L'extraordinaire aventure réalisée par mon Papa me pousse à croire en cette citation de Sénèque: "Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles." Alors ne vous laissez pas anihiler par vos peurs, vivez vos rêves... Et faites les nous partager sur un blog!
Merci encore pour votre fidélité et à très bientôt pour de vrai.
La porte de la délivrance
Spoutnik a été emballé par son voyage (dans tous les sens du terme!)
En voiture, fidèle coéquipier. Dernière étape avant le vrai repos.
Libellés : Retour à la case départ (enfin)
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