Direction Soleil Levant

Marseille-Irkoutsk-Pékin à vélo, un voyage réalisé par Bernard Ollier

vendredi 1 août 2008

 

Pékin en touriste

Un temple mongol: il y a sûrement plus de pigeons que de moines!

Bonjour, pour ceux qui ont déjà lu le dernier message, vous pourrez relire le premier paragraphe parce que j'ai rajouté le kilométrage final.
Si depuis une dizaine de jours maintenant le compteur ne marchait plus, Papa avait des fourmis dans les jambes et Spoutnik les pneus qui frétillaient. Ils sont donc repartis en virée, tous les deux, pour la journée, direction le palais d'été (désolé pour la petite coccinelle de Théo et Quentin mais je pense que ce déplacement est trop petit sur la carte. Après tout le chemin parcouru, elle peut, elle aussi se reposer!). Une petite promenade sympathique histoire de ne pas s'arrêter trop brusquement.
Pékin semble être une ville magnifique, passionnante et surprenante à la fois. Dans la rubrique grandeur et beauté, l'opéra est le bâtiment qui a le plus retenu l'attention de notre Papa. Le bâtiment est à la hauteur des spectacles qu'il accueille. La preuve? Notre Papa a passé toute son après-midi de mercredi! Au chapitre passionnant, la culture chinoise et les anciens monuments de sa capitale ne peuvent pas ne pas être cités. Enfin, les 15.6 millions de Pékinois se chargent de l'aspect surprenant de la ville. Tous les soirs, les habitants descendent dans les rues avec leur poste de musique et dansent tous ensemble. Ils connaissent les airs et les chorégraphies par coeur. Le résultat est paraît-il étonnant de grâce.
Côté nourriture, notre Papa n'a pas encore mangé de chien, de chat ou de rat... Les Chinois en mangent-ils vraiment? Je vais tâcher de me renseigner. Une chose est sûre, ils mangent des fruits pour pas cher. Résultat, notre ex-cyclo et néo-touriste, se gave de fruits. Il rattrape le retard de la Russie et de la Mongolie. Il s'est trouvé un petit vendeur où il choisit abricots, bananes, pêches et raisins, mangues... Il s'assoit ensuite un moment et consomme sur place. Le vendeur a compris qu'il était Français. Sa fille parle quelques mots d'anglais.
Beaucoup de Chinois ont des rudiments dans la langue de Shakespeare. Ils arrêtent donc notre Papa dans la rue pour lui demander d'où il vient. Papa a toujours la carte sur lui, mais ses interlocuteurs ne comprennent pas toujours. Paris? Ils ne savent pas ce que c'est, alors Marseille, ce n'est même pas la peine d'en parler! Quelques personnes connaissent tout de même la capitale française, Fagou comme ils disent.

Spoutnik se plaît beaucoup à Pékin. Il a retrouvé plein de congénères et des voies de circulation leur sont réservées. Mais le métro reste tout de même le moyen le plus rapide et le plus sûr pour se déplacer dans l'immense capitale chinoise. Malheureusement, le métro est bondé. Impossible de monter, je cite: "même en poussant, surtout qu'il faudra ensuite descendre à la bonne station, ce qui n'est pas simple non plus." C'est comme les fruits: après avoir vu personne pendant des jours dans le désert de Gobi (cf photo) il se rattrape.
Sinon les Jeux approchent de plus en plus. En fait ils n'ont jamais été aussi proche. La tension monte donc dans la ville. De plus en plus de touristes européens sillonnent les rues et tous les Chinois attendent impatiemment le 08/08/08 pour que s'ouvre leur olympiade.


Le désert de Gobi au réveil


Fin du bitume, début du désert


Un Spoutnik français et un Spoutnik mongol

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