Marseille-Irkoutsk-Pékin à vélo, un voyage réalisé par Bernard Ollier
Coucou,
Petit coup de téléphone de notre cyclotouriste préféré ce soir: "Je suis après Innsbruck". Pardon?!! Innsbruck?? Mais c'est en Autriche ça. Il faut se rendre à l'évidence aujourd'hui ça a envoyé du bois! Ce matin Bolzano et l'Italie (la pasta, il gelato, la cyclabile, il semaforo, le pomodori...), ce soir Innsbruck et l'Autriche(das Früshtück, das Radweg, die Stadt, danke schön...). Entre les deux le col du Brenner (1372 m d'altitude, 80km de montée et un passage sous le pont de l'Europe). C'est vrai qu'une fois que l'on est en haut, il n'y a plus qu'à se laisser glisser.
De ce côté là le vélo c'est super. C'est vrai quoi. En randonnée, lorsque l'on atteint le sommet de la côte, cela signifie que l'on a fait la moitié du chemin, souvent même la moitié la plus facile. Après il faut toujours mettre un pied devant l'autre dans la descente. En vélo, lorsque l'on est arrivé en haut, on a accompli le plus long et le plus dur. Après "il n'y a plus qu'à" (expression favorite d'un certain nombre de profs). Il faut tout de même rester concentré et ne pas aller trop vite, surtout lorsque l'on est chargé. Un vélo de course pèse 9kg, Spoutnik en fait facilement 30kg. Il est dans la catégorie poids lourd.
Papa ne nous l'a pas confirmé mais je pense que le cap des 1000km est dépassé.
Jean-Pierre nous a envoyé quelques photos du départ. Nous en mettons quelques unes avec cet article. Comme vous pouvez le constater il faisait beau (comme d'habitude j'ai envie de dire). Papa avait enfilé son couvre chef préféré: le bonnet polaire bleu "haut de forme".
Au carrefour du camp avec Jean-Pierre
Libellés : Innsbruck
publié par Le Petit Marseillais #
21:33